Catégorie : RollingBone

Break-in chez les Necroflakes !!!

C’est lundi soir dernier qu’a eu lieu un spectaculaire break-in dans les laboratoires des Necroflakes. Notre reporteur, présent avec les cambrioleurs lors des évènements rapporte la nouvelle !!

C’est en profitant d’une nuit noir que Ralph, Steeve et Michel ont essayés d’infiltrer les laboratoires des Necroflakes. Leurs but, prouver que les Necroflakes ont utiliser un puissant aphrodisiaque pour neutraliser les joueurs du Crunch lors du dernier match. Cette populaire hypothèse a été soulevé par le célèbre blogueur CéréalKilleur quelques minutes après la fin du match.

Vous avez vu les Lézardes se pavaner dans la foule ? Les joueurs du Crunch ont baver toute la seconde mi temps à les regarder. Ça ne m’étonnerais pas que la coach des Necroflakes ait spiker les rafraichissements de ses adversaires pour les distraire.

– CéréalKiller, blogueur et président fondateur du groupe Qu’est-ce-que-la-Kasse-Gueule-nous-cache.com

Malheureusement pour nos trois comparses, ils sont tombés sur le rituel de réanimation de Charogne Stone, qui après plusieurs années d’inaction a pu se dérouiller en frappant violemment Steeve sur la tête, en sectionnant la jambe droite de Ralph et en éviscérant Michel. Ils sont devenu de nouvelle partie de remplacement pour de future golem.

Votre fidèle serviteur a eu la vie sauve en montrant son badge de presse du RollingBone. Malheureusement, il n’a pas pu obtenir d’entrevu puisqu’il a été prestement expulsé du laboratoire. Mais vous avez obtenu l’information en scoop ici même, Charogne Stone serait prête à reprendre du service !!

C’étais Souriceau Investigateur pour RollingBone

Les Necroflakes surprennent le Crunch !

On ne savait pas trop à quoi s’attendre des Necroflakes. Malgré la présence de la Lady in Red au commande de la formation, leurs victoire contre les Prédateurs était attendu. Malgré des statistiques éloquentes, 2 touchés et 5 sorties, la coach n’était pas impressionnée par son équipe.

Franchement, on a profité du manque d’expérience de l’équipe adverse. On a pas gagné le match, les Prédateurs l’on perdu.

– the Lady in Red

Il est vrai qu’à plusieurs moment dans le match, les Necroflakes ont permis aux halflings adverses de prendre le ballon et de se diriger vers un de leurs homme-arbres alliés. N’eut été la taille impressionnante des arbres qui les empêchaient d’entendre ce qui se passait plus bas, l’histoire du match aurait pu être très différente.

Je ne suis pas heureuse du match. Les joueurs n’ont pas joués en équipe. Medusa va être à surveiller. Il ne faut pas qu’elle devienne individualiste. C’est l’équipe qui doit passer avant le joueur.

– the Lady in Red

Il est vrai qu’avec ses deux touchés et deux sorties, elle a fait une entrée fracassante dans la grande ligue. Le reste de l’équipe ont offert une performance attendu d’une équipe recrue. Les plaqués manquaient de conviction, le placement laissait à désirer, ils ont même joué la première demi couvert de gras de cuisson que le chef cook Halfling a jetté dans leurs vestière.

C’est donc avec cette victoire, plus ou moins mérité, que les Necroflakes ont pris la route vers le stade de l’équipe championne en titre de la conférence de Québec, le Crunch. Cette fois, c’est contre une équipe bien établie dans la Kasse Gueule que les Necroflakes ont eu à faire. L’épreuve était de taille. Sur papier, le Crunch a beaucoup plus d’expérience que les Necroflakes.

Ils sont plus fort, plus rapide, plus agile et plus expérimenté. De plus, nous sommes en tournée d’exhibition, la route a fatigué les joueurs. Il est temps de départager les pros des morts.

– the Lady in Red

Ce sont des pros qui se sont présenté sur le terrain. Dès le premier plaqué du match, celui d’Adam qui a envoyé Diaz à l’infirmerie, les Necroflakes ont mis énormément de pression sur le Crunch. Ils ont joués le match en supériorité numérique de la première à la dernière minute. Entre les plaqués percutant d’Adam et les coups moins que réglementaire de Dewy, les joueurs du Crunch ont été constamment malmenés et brutalisés.

Malgré toute cette pression, le Crunch a neutraliser une offensive qui manquait de conviction. Presque aucune progression n’a été faite dans le territoire du Crunch. Une faible percé a été tenté par Medusa à quelques instant de la fin de la demi, facilement entravé par les Skinks Alonso et Velazquez. L’arrivé de la pluie n’augurait rien de bon pour la suite des choses.

La seconde demi a été dominé par les Necroflakes. Toute l’énergie dépensé par les joueurs du Crunch les ont rattrapé et il n’ont été que l’ombre de l’équipe championne qui a défait les Magnifiques il y a moins d’un mois. Avec la pluie, le ballon semblait insaisissable, même Alonso était incapable d’en prendre possession.

Les lézards sont des créatures à sang froids. La pluie froide les a endormis.

– the Lady in Red

Le ballon est donc resté au sol jusqu’a ce que Medusa réussisse à mettre ses griffes dessus vers le milieu de la demi. S’en est suivit un cafouillage ou les Skinks Alonso et Velazquez ont tenté de stopper à eu seuls la moitié de l’équipe des Nécroflakes. À ce moment, les joueurs des Necroflakes ont oublié de jouer en équipe et nous avons eu droit à une course à celui qui allait atteindre le ballon en premier. C’est finalement Medusa qui l’a récupérer et qui a marqué le touché gagnant dans les derniers instants du match.

Ce genre d’amateurisme ne doit pas se reproduire. Même à effectif réduit, le Crunch reste un adversaire redoutable. On aurait aisément pu perdre la victoire.

– the Lady in Red

C’est exactement pour ajouter de l’expérience que les Necroflakes ont mis la main sur Charogne Stone. Nos sources nous informes que le joueurs est maintenant en possession des nécromanciens des Necroflakes. Toutefois, des années de négligence font qu’elle est présentement presque inutilisable.

Elle se trouve dans nos laboratoires. Il reste à voir si on va pouvoir réutiliser son corps ou si il va falloir transférer son esprit. On attend aussi le ok de la ligue… Il est plus que temps pour que cet icône de notre sport revoit les terrains.

– the Lady in Red

Il est vrai que l’ajout de Stone dans la formation va ajouter beaucoup de profondeur. Toutefois, un règlement obscure de la ligue stipule que tout transfère doit être avalisé par le conseil d’administration de la ligue. Il est possible que les Necroflakes essaient de contourner ce règlement en transférant l’esprit de Stone dans un autre corps. Dans cette situation, le conseil d’administration n’aurait plus aucune juridiction sur la situation. Aussi, il est probable que la ligue tranche en faveur des Necroflakes en échange de généreuses donations aux administrateurs en charge du dossier.

Comme toujours, notre équipe d’investigateurs suivent la situation de près. C’était Souriceau investigateur pour RollingBone

Mais qui sont les Necroflakes ?

Depuis l’annonce de leurs participations à la Kasse Gueule lors du bureau des gouverneurs, pas une goute d’encre n’a coulé sans que la question ne soit posée. Qui sont les Necroflakes ? Notre journaliste d’enquête Souriceau Investigateur a finalement obtenu des informations à ce sujet.

Les Necroflakes sont la toute nouvelle franchise instaurée par Killog, le quinquilionaire démon propriétaire des Khorne Flakes. Après le succès formidable de sa dernière franchise, il se relance dans l’aventure Bloodbowl dans la Kasse Gueule. Les Flakes seront donc des équipes soeurs, qui sait combien seront éventuellement crées ?

Les détails expliquant qui seront les Necroflakes commencent à être disponible. À la surprise générale, le coach des Necroflakes n’est nul autre que la très célèbre Lady in Red. Après sont fulgurant succès sur les terrains, sont apport impressionnant pour le rafraichissement des classiques dans la Kasse Gueule et l’instauration du Dungeonbowl, elle se lance dans l’aventure du coaching.

Ça prenais quelqu’un avec de la patience et du leadership. La Lady in Red a démontrée qu’elle possédait ces qualités.

– Killog

Killog a aussi mentionné qu’il avait déjà l’ensemble de l’équipe sous contrat. Ou presque, il est présentement à contempler l’option de mettre la main sur un autre nom célèbre dans la Kasse Gueule.

Charogne Stone est une joueuse d’impact. Partout ou elle est passée, elle a marqué les anales de la ligue. La Lady in Red est à négocier les détails. On prévoie aussi envoyer Frosty en visite au propriétaire actuel de Stone.

– Killog

Voila donc l’information disponible jusqu’à présent. La Lady in Red au commande, un groupe assoiffé de sang et la possibilité d’avoir un nom légendaire. Suivre le parcours de cette nouvelle équipe sera certainement intéressant.

C’était Souriceau Investigateur pour Rolling Bones

Le premier tournois interligue de la Kasse Gueule !

Par ce premier jour de novembre, notre reporteur, Souriceau Investigateur, a eu le plaisir d’avoir un entretien avec Lady in Red, ancienne super star des Khorne Flakes et nouvellement organisatrice d’évènement spécial dans la Kasse Gueule.

– Lady in Red

Souriceau Investigateur : « Bonjour Lady in Red et merci d’avoir accepté notre demande d’entrevu. »

Lady in Red : « Pas de quoi. Si on veut que ça marche, il faut en parler. »

SI : « C’est bien vrai, donc, sans plus attendre, que pouvez-vous nous apprendre sur votre projet ? »

LiR : « Notre premier tournois sera du dungeonbowl. »

 

 « On va travailler avec l’organisation de la ligue pour valoriser toutes les façons d’étriper les gens, pas une seule. » –Lady in Red

SI : « Il s’agit bien de bloodbowl mais joué dans un donjon ? Je croyais que les règles étaient perdu depuis des années. »

LiR : « On a réussi à retrouver et dépoussiérer les règles perdu depuis l’effondrement de la NAF. On a commencé à tester. »

SI :  « Vous avez pu trouver un donjon et deux équipes ? »

LiR : « Ouais, Frosty nous en a trouvé un parfait. Le propriétaire nous paie pour qu’on puisse faire nos teste. »

SI : « C’est vraiment très généreux de sa part. Frosty est un fin négociateur. »

LiR : « Il a plus d’une façon de faire passer ses arguments .»

SI : « Peut-on savoir quelles équipes ont joué dans ce premier match ? »

LiR : « On a réussi à avoir les club écoles du Crunch et des Plaies. »

SI :  « Et comment s’est déroulé le match ? »

LiR : « Ça paraissait que les deux clubs manquaient d’expérience. Les plaqués manquaient de conviction. Aucun jeu de passe. Pas de transmission. Le jeu de course n’était pas au point. Ils ne jouaient pas vraiment en équipe. Par contre, on a eu droit à une finale incroyable ou une série de téléportation chanceuse ont permis au club école des Plaies de marquer au dernier tour réglementaire. »

SI : « Ce genre de rebondissement va faire le délice des fans et le cauchemars des coachs. Vous avez donc des règles fonctionnelles ? »

LiR : « Il nous reste un peu de travail pour avoir la version finale des règles. Mais c’est principalement du travail d’avocat pour éviter des problèmes pendant les matchs. Il ne devrait pas y avoir de changement majeur. »

SI : « À quand peut-on espérer voir cette variante faire son apparition dans la Kasse Gueule ? »

LiR : « On vise une des deux dernière fin de semaine du mois de janvier. Il nous reste à trouver ou ça va avoir lieu, dans la conférence de Québec ou de Longueuil. »

SI : « Comment pensez-vous procéder pour choisir ? »

LiR :  « On va les mettre en compétitions l’une avec l’autre. La ou il va y avoir plus d’enthousiaste sera choisi. On souhaite quand même avoir quelques coachs de l’autre conférence qui vont faire le voyage. »

SI : « Vous avez pensés à une façon de les attirer ? »

LiR : « Ouais, Lady Di a mis la main sur un vieux stock d’éponge magique et on va en distribuer une à chaque équipes qui va être présente. »

SI : « Les éponges magiques ? »

LiR : « Ça ramène les gens knock out à la réalité. On en utilisait toujours après les pratiques avec Frosty. »

SI : « Ça semble drôlement pratique ! Un dernier mot avant de clore cet entrevu ?»

LiR :  « On espère pouvoir laisser les donjons utilisés aux équipes présentes. Ça va leurs permettre de se pratiquer pour la réédition. »

SI : « Lady in Red, merci de votre temps, c’est toujours un plaisir que de vous revoir. »

LiR : « Plaisir. »

C’est donc officiel, du dungeonbowl dans la Kasse Gueule. Il reste à trouver ou le tournoi va avoir lieu et quand. On nous apprend que l’organisation à lancé les questions dès maintenants aux coachs des deux conférences. Après deux ou trois semaines, les réponses ayant reçu le plus de vote vont officialiser l’emplacement et la date. On vous les retransmets ici même, votez en grand nombre !

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C’était Souriceau Investigateur pour RollingBone.

Le retour des légendes des Khorne Flakes

Quand une des étoiles de la Kasse Gueule se présente pour une entrevu, la plupart des rapporteurs de la ligue se tournent pour l’écouter. Quand trois étoiles se présentent en même temps, le temps s’arrête et la KasseGueule-o-sphère toute entière tourne son attention vers cet événement rarissime.

C’est ce qui est arrivé un peu plus tôt aujourd’hui quand les trois superstars des KhorneFlakes, Frosty, Lady Di et la Lady in Red se sont présenté aux bureaux de la Kasse Gueule pour présenter leurs projets. Après une rencontre qui adurée quelques heures, les étoiles ont confirmé leurs retours lors d’une entrevue accordée au gratin de la presse présent pour cette occasion.

– Lady in Red

« Après quatre saisons à nettoyer les terrains de bloodbowl de cette herbe verte dégoutante, il est temps pour nous de démontrer qu’on peut performer dans toutes les sphères de la société. » –Lady in Red

«WRAGHHHHHHHEUUHHUUHHHHHHHHAARRRRRRRRRRGHHHHHHHH » –Frosty

« Nous avons décidé communément de travailler à l’amélioration du spectacle dans la KasseGueule. Il nous semble évident qu’avec l’arrivée d’une nouvelle conférence, des efforts doivent être déployés pour favoriser les échanges et les rencontres. Aussi, un de nos premiers objectifs est d’organiser une série de tournois qui ne seront pas confiné dans les divisions, mais plutôt seront unique et ouvert à l’entièreté des équipes de la Kasse Gueule.» –Lady Di

« Aussi, on veut faire découvrir d’autre façon de jouer au Bloodbowl, comme le Dungeonbowl et le Deathbowl. On va travailler avec l’organisation de la ligue pour valoriser toutes les façons d’étriper les gens, pas une seule. » –Lady in Red

– Lady Di

« Nous ne voulons pas dévoiler trop de surprise, mais nous visons l’organisation d’un premier tournoi dès cette saison. Nous ne savons pas encore ou il sera organisé, ni quand ça aura lieu. Nous pouvons par contre vous confirmer que l’emplacement de ces tournois va alterner d’une conférence à une autre pour permettre à toutes les équipes de la ligue de pouvoir participer à un moment ou un autre, et ce, même si certaines équipes sont limitées dans leurs possibilités de déplacements. » –Lady Di

« GREEEEDDHHFJGIRKDJCBCSGDEHRJGHESSSAAAAAAAAAAAA » –Frosty

« Cette école va être ouverte à tous les coachs qui veulent améliorer le jeu de leur équipe. Comme on est pas mal occupés, prenez un numéro. » –Lady in Red

« HUMPRHHHH » –Frosty

Vous l’avez entendu ici en premier lieu !!

-Frosty

Bien que l’équipe ait été officiellement dissoute à la conclusion de la saison IX après leur conquête de la coupe blanche, les trois super star des Khorne Flakes ont décidé de rester ensemble et de s’impliquer plus dans l’organisation de la Kasse Gueule. Ils ont annoncé l’organisation d’une série de tournois de « ligue » qui ne seront pas confiné dans les divisions, mais unique et ouvert à toutes les équipes. Ils ont aussi annoncé qu’ils prévoyaient ouvrir une école visant à favoriser le développement des coachs de la ligue.

Ces informations ont été dévoilé lors d’un entrevu journalistique (ou Lady Di a été étonnamment tranquille, ne tuant que 3 journalistes) accordé à la conclusion du bureau des gouverneurs. Qu’est-ce que l’avenir réserve pour ces trois géants de notre sport ? Difficile à dire, une chose est certaine, il sera certainement divertissant de continuer à suivre leurs évolutions, même si ce n’est pas sur un terrain.

C’était Souriceau Investigateur pour RollingBone.

RollingBone interview Austère Astaire

Souriceau Investigateur, Magazine RollingBone, septembre 18

Austère Astaire, le coach de l’Aspartant, n’est pas encore arrivé. N’empêche, sa présence se fait sentir dans sa maison de 50 pieds carrés située dans un coin paumé de la Haute-Saint-Charles.

Austère est ici, dans les mains occupées d’Ashton, son cuisinier personnel qui s’affaire sur un Kraft dinner. Il est ici dans la pénurie de rouleaux de papiers de toilette dans la bécosse arrière. Il est ici dans son cellier personnel dont les bouteilles de vin jadis millésimées ont été récupérées et remplies d’eau puisée à même la rivière Saint-Charles.

Et puis, le voici enfin. Austère revient d’un photo shoot avec les joueurs de l’Aspartant. Il est vêtu comme un spartiate, le corps un peu bouffi, mais possédant les mêmes yeux charismatiques qui ont constamment vacillés entre rêveurs et menaçants, cette saison.

« Hey, je suis Austère. Vous venez entendre la vérité ? » demande-t-il alors que son assistant, Astyanax, lui sert son millésime préféré. « Je vous préviens, je suis assez direct. » Étrangement, ses yeux ne sont pas aussi autoritaires que son ton de voix.

Souriceau : Est-ce que vous voyez un lien entre administrer une équipe et la coacher ?

Austère Astaire: Deux trucs absolument inversés sur l’échelle d’émotivité!

S: Pour vous, quelle est l’habileté essentielle à tout coach étoile ?

AA: Se moquer des regards extérieurs et du jugement des fans ET savoir risquer l’esquive et le ramassé du ballon par un troll dans une zone contrôlée par quatre joueurs adverses.

S: Qu’est-ce qui a fait le succès de votre système de jeu ?

AA: Quel succès? Ha oui, celui là! je l’accorde à 80% au grand Énéfel et 20 % aux Nurglinours des Avariés!

S: Quel est le rôle de votre ego dans le succès de votre équipe ?

AA: Le rôle de quoi dans le quoi de mon équipe???? Astyanax, tu as une idée de quoi il parle le souriceau?

S : Quel est le plus grand obstacle pour votre équipe ?

AA: Aucun d’insurmontable, même les vols de gobelins ne nous frétillent plus les poils nasaux, donc tout est peinard du côté de mes guerriers.

S: Comment assurez-vous la rapidité et la réactivité de votre équipe ?

AA: Les sandales trempées dans le sang toutes la semaine avant le match! Y parait que les bottes rouges courent plus vites, nous verrons si ça s’applique aux chaussures des mes p’tits gars!

S: Est-ce que vous vous rappelez un moment précis où cette rapidité et réactivité a rapporté pour votre équipe ?

AA: Lors du match de finale de la coupe Noire X! Non mais Tsé!

S: Et pour finir, quelle sera votre inspiration pour ce match de finale ?

AA: Du bon vrai Blood Bowl de finale comme on en a pas vue depuis, depuis, et ben depuis la finale de la Blanche!

RollingBone interview DJ Buddha et Scotty « Booh » Man

souriceau-investigateurSouriceau Investigateur, Magazine RollingBone, septembre 16

Nous savons tous que les équipes aux joueurs radicalement différents sont plus créatives que les équipes homogènes. Mais comment faire pour obtenir de la cohésion de ces joueurs radicalement différents ? À mon expérience, ces équipes ont de la difficulté à s’organiser durant les premiers matchs car l’inclusion des joueurs est une chose mais leur intégration en est entièrement une autre. J’ai réalisé que des joueurs très différents ont énormément besoin d’aide de leur coach pour arriver à former une équipe.

Prenez les Démons ou les Clubbers, par exemple. L’un inclus des goules et des zombies aux styles de jeu fort différents. L’autre amalgame des rats et des gobelins, deux ethnies naturellement opposées. Ce genre de joueurs est ordinairement très hésitant à faire connaissance et en viennent souvent à volontairement ou involontairement s’insulter. Les coachs, dans la jeune vie d’une équipe, utilisent beaucoup de leur temps à faire la promotion de la cohésion en établissant des valeurs clés: le respect, l’intégrité, le sacrifice et le sens du devoir.

C’est seulement lorsqu’ils ont intégré ces valeurs que les joueurs peuvent apprécier les avantages de la diversité quand vient le temps d’enfoncer une muraille défensive orque. Pour les coachs, obtenir ce succès demande une certaine forme d’étude. J’ai discuté des éléments cruciaux de leurs approches respectives avec DJ. Buddha des Clubbers et Scotty « Booh » Man des Démons. Voici une brève incursion.

Souriceau: Pourquoi avez-vous voulu ce job de coach ?

DJ Buddha: C’est probablement de la faute à l’un de mes traits de personnalité : je suis toujours à la recherche de l’excellence – que certains vont appeler du perfectionnisme. La vérité est que si on élève la barre pour notre équipe, notre équipe va, en retour, nous l’élever aussi. Je crois qu’il y a aussi le plaisir de développer une équipe parce qu’à mesure que l’on travaille à augmenter les possibilités de nos joueurs, nos propres possibilités sont proportionnellement multipliées par 10. C’est pas mal ce genre de cercle vicieux qui m’a aspiré à la tête des Clubbers.

Scotty « Booh » Man: À mes débuts, je n’étais qu’un fan de football américain à qui on a montré à l’école à calculer des choses compliquées et parfois ennuyantes qu’on appelle probabilité. Quand on combine ces 2 choses, on obtient ce jeu passionnant qu’est le blood bowl. Au début, je jouais pour le plaisir sur l’ordinateur, mais les coachs abandonnaient souvent et ne me parlaient que pour me thrash talk. Ce que cette ligue offre et que j’adore, c’est le contact humain. Chaque match est joué jusqu’au bout avec une ambiance d’amicale compétition introuvable en jouant sur PC.

Souriceau: Quelles ont été vos erreurs, cette saison et quelle est votre plus grande faiblesse ?

Scotty « Booh » Man: Principalement 2 choses! D’abord, je me suis fais dominer aux sorties quelques fois dû à un positionnement trop agressif et à une valeur d’équipe très inférieure à mes adversaires en début de saison. Deuxièmement, j’ai été nonchalant par mon positionnement et j’ai sous estimé mes adversaires en fin de match. Je pense particulièrement à mon match face aux Plaies qui m’ont égalisé en 2 tours et aux Meanmachines qui m’ont marqué 2 fois en un tour dans le même match!  Ma plus grande faiblesse est que je craint parfois d’être trop méchant!

DJ Buddha: En début de saison, je crois que ma principale erreur était de dépendre beaucoup trop du rendement des « vedettes » de mon équipe. Une seconde erreur a été de limoger Gordon, le gobelin boiteux – et je crois que cette mise à pieds anodine affecte encore l’équipe car les gobelins expérimentés ne courent vraiment pas les rues ! Après avoir réalisé cette erreur, on a enduré pendant très longtemps le gobelin Greco qui boitait davantage et il nous a malgré tout rendu d’excellents services. Il m’a fallu plusieurs matchs pour me rendre compte de l’importance des gobelins à la cohésion de l’équipe. À vrai dire, ma plus grande faiblesse est que je peine encore à coacher les Clubbers comme une équipe.

Souriceau: Et qu’avez-vous appris de ces erreurs ?

DJ Buddha: Tout le monde peut coacher avec succès une équipe de vedettes ou de joueurs aux statistiques exceptionnelles. Personne n’est jamais surpris de voir des elfes ou des stats freaks dans le top 4. À la tête des Clubbers, j’ai appris que je devais encore davantage contrôler mes instincts pour mieux rester dans les limites du concept d’équipe parce qu’ici, les talents naturels et les stats freaks, on n’en a pas un seul ! Pour une équipe comme les bas-fonds, la différence entre gagner et perdre est dans le 25% inférieur de l’équipe. La plupart des coachs ne vont que travailler avec le 75% supérieur de leur équipe. Mais chez les Clubbers, c’est dans le 25% inférieur que se trouvent les détails qui font la différence finale.

Scotty « Booh » Man: J’ai appris que les coachs de la Kasse Gueule n’abandonne jamais et aussi qu’un blitz peut être très utile pour libérer des joueurs au sol ou sournoisement blessé un skink ou un gobelin.

Souriceau: Pourquoi avez-vous besoin d’affronter des adversaires pour apprendre de vos erreurs ?

Scotty « Booh » Man: Avant tout, il faut être réceptif quand on reçoit des commentaires. Ce n’est pas toujours plaisant, mais il faut que quelqu’un profite de nos faiblesses pour qu’on veuille les corriger et les éliminer. La ligue contient d’excellents coachs qui aiment donner de subtils mais judicieux conseils. Certains voient en moi un grand potentiel et j’espère le développer.

DJ Buddha: Il faut affronter des adversaires pour cumuler les expériences de jeu qui nous permettront de peaufiner nos approches en fonction des différents types d’équipes. Ce qui est une approche positive contre une équipe peut devenir négatif contre une autre. Pour trouver les meilleures approches, il faut observer son équipe en action contre une multitude d’adversaires. Bref, il faut cumuler les expériences de jeu pour carrément « se voir » progresser.

Souriceau: Vous avez déjà affronté votre adversaire de finale, cette saison. Quelle sont ses forces ?

DJ Buddha: Ce qu’on peut saisir en observant a énormément de valeur. Voir un changement dans les habitudes d’un coach ou, par exemple, un soudain changement d’humeur permet, parfois, de tirer un profit inespéré d’une situation de jeu. La capacité d’observer est sous estimée à blood bowl. L’habileté de voir est cruciale, mais parfois, la capacité de voir ce à quoi on ne s’attendait pas l’est encore plus ! Où est-ce que je m’en vais avec ça ? Scotty « Booh » Man est l’exception plutôt que la règle et il ne flanche pas aisément sous la pression. Certains coachs vont s’effondrer dès que quelque chose ne tourne pas rond. Ce genre de réaction n’est pas à attendre des Démons qui vont tenir la ligne et se battre jusqu’au dernier joueur sur le jeu.

Scotty « Booh » Man: 2 choses principalement! Leur première force est leur mobilité. La moitié de l’équipe esquive en 35/36 peu importe les zones de tacle, donc il est très difficile de prendre la défensive à contre pied et d’assurer la protection du porteur. Leur deuxième force est leur coach qui a de loin la meilleure fiche en carrière de la Kasse Gueule. Il maîtrise bien le côté psychologique de la partie. Depuis le début de l’année, il utilise les médias afin de placer les attentes au plus bas pour son équipe, mais au fond de lui même il se croit le meilleur et le favori!

Souriceau: Vous me semblez très cérébral pour un coach qui évolue dans le monde macho du blood bowl ! 

Scotty « Booh » Man: Ahh! Lancer les dés demande beaucoup plus d’énergie qu’on le croit! Notre contrôle sur le jeu a ses limites. Je suis le maître de mes joueurs, mais je suis l’esclave de mes dés!

DJ Buddha: Hein ! Je semble cérébral ? Si vous pensez trop, vous allez échouer car le jeu se passe très rapidement. Je crois que la clé est plutôt dans la préparation avant le match et aussi dans la répétition de situations de jeu afin que les solutions viennent instinctivement. Un match de blood bowl me fait beaucoup penser à une série d’improvisations sur des thèmes plus ou moins familiers. Aussi, quand je coach, je cherche à conjuguer deux choses en même temps: les limites de chacun de mes joueurs et ma créativité. Travailler à cet équilibre est un exercice beaucoup plus instinctif que cérébral.

Souriceau: Quelle sera votre approche pour ce match crucial et où allez-vous principalement investir vos énergies ?

DJ Buddha: Je vais demander à mes joueurs d’être préparés autant mentalement que physiquement. Quand on coach une équipe du chaos, vous n’avez pas besoin de dire « Ne soyez pas chicken »… parce qu’ils ne sont jamais chicken. C’est comme une meute de grizzlys enchaînés. Par contre, les Clubbers, c’est l’équipe la plus timide du circuit et ils ont besoin de voir leur confiance graduellement renforcée. En match de finale, je vais chercher à leur éviter les pensées qui paralysent ou qui font échouer des esquives. Ça sera, par exemple : « Hey, ton poil est bien brossé aujourd’hui ! »  et puis, « Oh, avant que j’oublie, c’est à ton tour d’aller sur la ligne de mêlée. » Vous voyez, on doit avoir une approche totalement différente.

Scotty « Booh » Man: En championnat, il faut garder ça simple. Aucun superbowl ne s’est gagné sur un jeu truqué. Nous allons investir nos énergies dans la victoire et nous nous pratiquerons à résister à une boule de feu, car avec tant de blessé les Clubbers auront des primes de match juteuse. Si nous connaissons un début de match aussi violent que face aux Plaies, il ne restera que 2 ou 3 Clubbers en vie à la mi-temps!

Souriceau: Et pour finir, ressentez-vous de la pression ?

Scotty « Booh » Man: Nos objectifs de présaison étaient clairs! Faire les séries, à partir de là: Énéfel nous guidera. Ce fut le cas en demi-finale. Je pense à la foule qui a relancé le ballon devant Goule Humm, le rocher qui a frappé M-A Lachance et la boule de feu à efficacité quasi optimale 3/3 joueurs au sol et armure du porteur brisé. Mes joueurs étaient nerveux (trois double crâne lancés), mais se sont des gagnants. La pression n’est pas de mon côté. J’irais même jusqu’à dire que notre adversaire à peur de nous. Ceci n’est que suppositions,  mais il nous a fortement encouragé à affronter les Faucheurs lors de la dernière semaine, ce qui en cas de nul ou de défaite, nous sortais des séries.

DJ Buddha: Je m’attend à ce que ce match se joue sur l’armure des joueurs; ce qui est ma manière de dire que ça ne sera vraiment pas facile ! Il faut être honnête avec soi-même. La vérité est parfois pénible mais si vous voulez obtenir le meilleur de vous même, vous devez vous appliquer de la pression car c’est la seule chose à laquelle tout le monde sans exception réagit. On est tous meilleur que ce qu’on croit !

Les Clubbers: du rêve à l’espoir

souriceau-investigateurSouriceau Investigateur, Magazine RollingBone, mars 16

Les gens qui rêvent de voir les Clubbers dans la Haute-Saint-Charles peuvent passer au stade de l’espoir.

Oui, les propriétaires d’équipe et le commissaire se sont maintenant faits à l’idée de deux nouvelles équipes. Oui, Sillery et la Haute-Saint-Charles sont les deux premières destination qui pourraient recevoir une équipe en mal de partisans (ndlr. c’est déjà confirmé pour Sillery).

Par ailleurs, les actionnaires du groupe Gobelinconfit Productions ont rencontré le commissaire de la Kasse Gueule et selon les informations recueillies, il aurait été très impressionné par ce que pourrait apporter l’entreprise à son circuit.

***

Je reviens d’un périple de neuf jours en moto dans la région de Québec et j’ai eu l’occasion de rencontrer des financiers et des présidents d’équipe lors de soupers privés. On parle de conversations qui pouvaient durer trois ou quatre heures.

« Le plan du commissaire lors des expansions dans les marchés de Château-d’Eau, de Valcartier et Limoilou a échoué, m’a-t-on confié lors de ces soupers. C’est difficile pour lui de le reconnaître publiquement mais la profitabilité n’était tout simplement pas là. Au contraire, le roulement élevé en joueurs a fait reculer les revenus. La Kasse Gueule se retrouve donc avec des organisations qui perdent jusqu’à 16 joueurs par saisons, comme ce fut le cas à Château-d’Eau. »

« Les Vékings de Valcartier vivent une situation sans espoir malgré l’investissement massif en densification urbaine visant à augmenter artificiellement la population du secteur afin de produire davantage de fans. C’est une équipe qui devrait éventuellement quitter le Vortex Véolia parce que leur situation est extrêmement précaire. »

« Dans la recherche effrénée d’investisseurs pour bâtir des équipes dans la Kasse Gueule, le commissaire a permis à des hommes d’affaire aux poches trop étroites (comme le Trust Familial Holstein) de s’installer dans la ligue. Ces hommes d’affaire ont investi sur le court terme et quand les pertes en joueurs s’accumulent, ils paniquent et ne peuvent suivre la parade. Pour survivre à long terme dans la Kasse Gueule, il faut avoir les poches très profondes pour encaisser sans broncher des pertes de dizaines de joueurs par saison. Ou il faut être à la tête d’une entreprise diversifiée comme Lupine Cloutier où le club de blood bowl devient également un produit pour son empire médiatique. »

Voilà qui résume ces heures de conversations à bâtons rompus autour d’une table.

***

Lors d’une autre soirée, j’ai également renoué avec le Prince Cédrik. L’ancien des Faucons de St-Roch a gardé des souvenirs chaleureux de son séjour de deux saisons à Québec. Il a longtemps travaillé avec DJ Buddha lors de ses tournées de danse et il dit en souriant que Buddha ferait tout un coach pour une équipe de blood bowl dans la Haute-Saint-Charles.

Il est bien informé en plus parce que Gobelinconfit Productions et leur chaîne de diffusion G, l’ont contacté il y a quelques semaines pour tenter de l’impliquer dans une démarche concernant la création des Clubbers de la Haute-Saint-Charles.

Les choses pourraient aller vite dans les prochains jours. Les Clubbers de la Haute-Saint Charles, bientôt en diffusion sur le canal G.

Le jeu le plus dangereux

souriceau-investigateurPar Souriceau Investigateur | RollingBone Magazine

« ILS VONT BIENTÔT ARRIVER, dit le comte Longhorn. Les Ravagers. Un nom lourd de sens, n’est-ce pas ? Nos serviteurs ont peur de l’équipe. Je ne sais pas pourquoi. Une quelconque superstition. »

« Je ne les vois pas encore arriver », remarque le comte Braford, tentant d’y voir quelque chose dans la nuit noire presque palpable au sommet des murailles de Château-d’Eau.

« T’as de bons yeux, » répond Longhorn, avec un rire. « Et pourtant je t’ai vu lancer un ballon à un joueur en mouvement en plein milieu d’une mêlée à trente verges de distance, mais même toi ne peut voir à deux kilomètres par une nuit sans lune de Château-d’Eau. »

« Pas plus qu’à deux verges, » admit Braford. « On dirait de la suie noire mouillée. »

« Dès ce soir, on va y voir quelque chose dans la Crypte, notre stade, » promit Longhorn. « Nous allons avoir une bonne chasse. C’est un sport merveilleux, le blood bowl. »

« Le meilleur sport du monde, » agréa Braford.

« Pour le chasseur, » amenda Longhorn. « Pas pour la proie. »

« Tu dis n’importe quoi, Longhorn, » dit Braford. « Tu es un chasseur, pas un philosophe. Qui est-ce que ça intéresse comment se sent la proie ? »

« Peut-être que ça intéresse la proie, » observa Longhorn.

« Bah, elles ne comprennent pas. »

« Même là, je serais enclin à penser qu’elles comprennent au moins une chose – la peur. La peur de la douleur et la peur de la mort. »

« Insensé, » rigole Braford. « Ce temps chaud te ramollit, Longhorn. Soit réaliste. Le monde est divisé en deux catégories – les chasseurs et les proies. Heureusement, toi et moi sommes des chasseurs. Est-ce que tu penses que les Ravagers sont arrivés ? »

« Je ne peux le dire dans le noir. J’espère que non. »

« Pourquoi ? » Demande Braford.

« L’équipe a une réputation – bien mauvaise. »

« Des cannibales ? » suggère Braford.

« Bien pire. Même des cannibales ne leur survivraient pas. As-tu remarqué comme le goût de nos serviteurs était mauvais aujourd’hui ? »

« Il était effectivement étrange, maintenant que tu en fais la mention. Bifteck ne goûtait pas comme d’habitude. »

« Ouais, ce bougre qui serait capable d’aller demander du feu à Frosty lui-même avait un regard que je ne lui connaissait pas. Tout ce que j’ai pu tirer de lui était « Cette équipe a mauvaise réputation parmi les serviteurs, monsieur le comte. » Puis il m’a dit très gravement, « Vous ne ressentez rien, monsieur le comte ? » Ne ris pas de moi, mais j’ai ressenti comme un frisson soudain. Il n’y avait pas de brise et la nuit approchait, oppressante. J’ai senti un frisson mental, une sorte de crainte. »

« Pure imagination, » dit Braford. « Un serviteur superstitieux peut pourrir une équipe entière avec ses peurs. »

« Peut-être. Mais quelquefois je pense que les serviteurs ont un sens supplémentaire qui leur permet de savoir quand ils sont en danger. Parfois je pense que le mal est tangible – avec des ondes, un peu comme le son et la lumière. Une équipe respirant le mal émet des vibrations mauvaises. De toutes manières, je suis content que ce soit le dernier match de la saison – et la fin des Ravagers. Enfin, je pense que je vais aller me coucher, Braford. »

Je ne me sens pas fatigué, » dit Braford. « Je vais prendre une collation à la tour de guet. »

« Bonne nuit alors, Braford. On se voit avant le match pour le déjeuner. »

« Exact. Bonne nuit, Longhorn. »

Il n’y avait pas de son dans la nuit pendant que Braford dégustait son serviteur préféré. « Il fait tellement noir, » pensa-t-il, « que je pourrais dormir les yeux ouverts. » Un son étouffé le sortit de sa torpeur. À sa droite, il l’entendit et son ouïe, experte en la matière, ne pouvait être trompée. Une fois de plus il entendit le son qui s’amplifiait, lentement. Quelque part dans la nuit, un troupeau de lourdes bottes ferrées marchait en direction du château.

RollingBone interview Le Gros Brasseur et Jim Chlorophyle

Par Souriceau Investigateur, magazine RollingBone, juin 2015

Je suis aux portes de la Brasserie Griendel dans le quartier Saint-Sauveur. Les bouncers semblent heureux des t-shirt Rollingbone que j’ai emmenés en cadeaux. C’est une première pour moi, une entrevue amicale avec les actuels coachs des Houblonniers et des Rangers. La Brasserie Griendel est quand même plus intimidante que beaucoup d’autres lieux de beuverie. Elle est sombre et habitée par des personnages inquiétants. Ma rencontre est légèrement retardée parce que le Gros Brasseur est au beau milieu d’une journée d’enfer – se dandinant sur ses courtes jambes de client en client. Au bar, mon photographe se prépare pour immortaliser la couverture du magazine sur un magnifique fond: des étagères aux bouteilles de bière soigneusement alignées.

Du coin de l’oeil j’aperçoit Jim Chlorophile, le coach des Rangers, qui fait son entrée d’un air enjoué. Il prend un air fier pour la photo et passe une commande à un serveur. Quelques minutes plus tard, le Gros Brasseur nous fait cadeau d’une visite rapide de la brasserie avant de s’arrêter, lui aussi, pour la photo. Nous nous dirigeons ensuite vers la meilleure table de la brasserie où nous attend sagement la salade de luzerne commandée par Jim. Le sympathique personnage la mastiquera vigoureusement tout au long de l’entrevue.


Souriceau: Il semble que votre équipe soit souvent reçue avec hostilité sur le terrain, pourquoi autant de virulence ?

Jim Chlorophyle (JC): Je ne sais pas, pourtant nous arrivons toujours sur le terrain content de pouvoir pratiquer notre hobby préferré. C’est probablement notre joie de vivre qui irrite nos adversaire!

Le Gros Brasseur (LGB): Eh bien, je crois que c’est parce que les nains représentent une équipe de bourrins. Il est vrai que nous avons un bon taux de sorties, mais en même temps nous n’avons tué personne comparativement à d’autres équipes. Ah oui, il y a bien ce Norse que nous avons tué durant une partie, mais en fait je crois qu’il s’est étouffé dans son vomit parce qu’il a trop bu d’alcool pour oublié la douleur de sa blessure, donc techniquement nous ne sommes pas responsables.

S: Quelle est votre attitude par rapport à ça ?

LGB: Je dis souvent à mes gars de ne pas s’en faire avec ça, parce que si nous embarquons sur le terrain et tentant de blesser tout ce qui bouge, eh bien ce n’est pas la bonne technique pour gagner des parties de Blood Bowl. Nous prenons les match un par un et nous tentons d’appliquer des stratégies spécifiques pour chaque équipe que nous rencontrons.

JC: Ce que les autres ressentent, ont s’en ballance pas mal, on profite de chaque opportunité de pratiquer ce merveilleux sport. Si en plus on peut ridiculiser quelques équipes des forces de la destruction au passage, c’est juste plus jouissif!

S: Avez-vous du plaisir à coacher ?

JC: Toujours, même lorsque les joueurs ce font défaire la face! Je sais que nous aurons un jour ou l’autre, l’occasion de les humillier sur le pitch!

LGB: Bien entendu que j’ai du plaisir à coacher! Ce qui me plait avec les Houblonniers c’est qu’il s’agit d’une jeune équipe et que le développement des joueurs se voit match après match. À l’âge où je suis rendu, les championnats, la gloire des trophés, je n’ai plus besoin de cela, je cherche plutôt développer des jeunes joueurs qui souhaitent avoir une belle carrière… malgré les risque du sport.

S: Qu’est-ce qui se passe exactement avec votre équipe ? Est-ce qu’ils vous voient comme un coach parachuté temporairement, comme quelqu’un avec qui débattre ? Quelle est leur « stratégie » à votre égard ?

LGB: Parachuté?!? Blood Bowl est un sport, ce n’est pas de la politique! Non je crois que mes joueurs savent que je suis ici pour rester. Je viens de déménager à Québec, ce n’est pas pour refaire mes boîtes et quitter après seulement une saison. Malgré les trois dernières parties où nous avons subit la défaite, les gars savent que sur deux d’entre elles, nous avons joué de malchance.

JC: Il règne un respect mutuel entre les joueurs et moi. Je n’impose rien aux joueurs et je suis toujours ouvert à leurs propositions. C’est très agréable comme ambiance!

S: Et la discipline dans tout ça ?

JC: Je coach des elfs des bois !!!!

LGB: Je demande à mes joueurs, peu importe leur âge, de m’appeler Monsieur et de me vouvoyer. Cela crée une distance qu’ils doivent respecter. Pour pallier à cette atmosphère d’autorité que certains peuvent vouloir contester, je permets aux familles de mes joueurs de venir voir les entraînement à partir des gradins. Bien souvent après les pratiques, les gars restent avec leur famille et nous allons manger un morceau tous ensemble. C’est bon pour l’esprit d’équipe.

S: Est-ce que vous les entendez se plaindre de vous ? C’est plutôt commun !

LGB: Non, je ne crois pas. Il y a peut-être notre vieux routier Ogwynn qui préfère la solitude de sa chope de bière, mais à part ça, s’il se dit des choses à mon sujet, c’est vraiment dans mon dos. Hahahahahaha!!

JC: Jamais, s’il le font, ce n’est pas dans la chambre! Personellement, je n’ai rien à reprocher à aucun de mes joeurs!

S: La presse en général ne tend pas à vous présenter sous un beau jour. Votre adversaire de demi-finale vous y présente même comme un total incompétent…

JC: C’est sur que nous ne brassons pas de bières, mais les techniques de cidrerie ce rapprochent quand même de la brasserie de la bière! Que les nains restent les meilleurs avec les céréales, nous on s’occupe des fruits!

LGB: Rendons à César ce qui revient à César. Sur le jeu d’agilité c’est vrai que les Rangers sont foutrement mieux équipés que nous. Par contre, je me souviens d’éloges lancés de la part de Jim Chlorophylle après notre nulle contre les Chasseurs. Quand vous dites que la presse ne nous présente pas sous notre meilleur jour… voilà une bel exemple!

S: Je semble déceler un vent d’optimisme et d’espoir chez vous à l’approche de cette demi-finale. Transpirez-vous réellement l’optimisme ?

LGB: Disons plutôt que nous sommes excités de participer à cette demi-finale. Étant donné que nous allons rencontrer les Rangers pour la première fois de la saison, alors oui nous pouvons être optimistes et focusser sur une victoire!

JC: Je n’irais pas jusqu’a dire optimiste, mais c’est sûr que l’expérience sera grandement enrichissante pour les deux formations!