LES COUPS D’FOUDRE DE MIKE – Mon Album de Noël

La chronique faits divers de Mike Coup-d’Foudre, le Kroxigor des Volts.

Ça y est. J’ai lancé un album de Noël à mon image: soigné et tout en douceur. Merry Christmas a des chansons fortes en gueule et que peu de personnes oseront chanter dans les Noëls des campeurs. J’voulais sortir des sentiers battus. Genre, le Gros renne au nez rouge, on l’a assez entendu.

J’ai passé tout mon mois de juin entre le studio d’enregistrement et les terrains de blood bowl. V’là c’que ça a donné.

11 chansons

J’suis certainement le premier kroxigor à reprendre la chanson « J’suis pas un Cadeau » inspirée d’la toune de Claude Dubois. Mon producteur me tannait assez avec celle-là. Disons qu’il se l’est fait violemment endisquer. Après, j’ai dû changer de producteur.

Y a aussi celle de Patrick Norman, « Noël sans faim » parce que c’t’année, y a encore des gnoblars qui crèvent de faim. Le producteur m’a dit d’aller chercher l’essence de la chanson. J’lai trouvée pi j’me suis parti un p’tit BBQ avec. Quelques gnoblars à la broche plus tard et plus personne crevait de fin, moi le premier.

Un autre incontournable, Rosélia-Noël inspiré d’la chanson de Claude Charlebois, toute en douceur, tout en fragilité. Ça été la dernière chanson que j’ai faite, mais j’ai dû arrêter parce que j’étais trop émotif. C’est venu m’chercher, p’tite fille, joujou fragile. C’est délicat une Rosélia pis j’ai peur de briser quelque chose.

On retrouve aussi sur mon album « Le p’tit ballon oublié », « Red Xmas » et « Combien de Noëls ». C’te dernière raconte l’importance du moment présent. J’en jase des fois avec les ploucs sur la ligne de mêlée. Combien de Noël est-ce qu’ils auront encore ? Zéro si tu me demandes mon avis. Genre, ça va s’arrêter à l’heure où on se parle.

Un tabac

Ça a l’air que mon album a rencontré son public. Présentement, les campeurs l’achètent plus que l’album de niaiseries elfiques des frères Swift et de leur p’tite soeur Taylor.

Est-ce qu’après ça j’vais faire un autre album de Noël ? Ça se peut. Mais j’veux pas baser mon avenir sur la musique parce que c’est moins certain qu’une carrière de joueur de blood bowl. Mais quand même, la musique va toujours être là dans ma vie. J’aime bien chanter des tounes de Noël en renfonçant des nez sur la ligne de mêlée.

En panne d’inspiration ? Suivez la chronique de Mike dans la Grande Presse de la Kasse Gueule.