Le bon dieu accueille Krakan

Pirates TOMBENT devant ROUGE et Ork (Article 2 sur 5)

Nouvelle terrible: Krakan le Terrible est mort.

« C’est tellement triste. Krakkie était une force de la nature, dit Entraîneur en chef du ROUGE et Ork, Gorn N’hleg avec les larmes aux yeux et une voix tremblante suite à la victoire 2-0 contre les Pirates. Il s’est entraîné et entraîné … au point que des tentacules sortait de ses sous bras. Quelle passion! Quelle obsession! Il a travaillé fort pour devenir le meilleur tueur d’homme dans la Kasse Gueule … mais malheureusement pour Krakkie, mes joueurs ne sont pas des hommes. »

Et voilà l’element clé: les orques sont plus difficile à tuer … et aptes à répondre à la violence avec la violence. Et ces orques-là ne sont pas n’importe quels. Ils sont les champions.

C’était la partie de revanche entre les Pirates et le ROUGE et Ork, finalistes de la Coupe Rouge de la Saison XI de la Kasse Gueule, et les champions menaient 1-0 tard dans la première mi-temps. Le Troll vedette des Pirates, Kraken le Terrible, a eu une première mi-temps frustrante. Il avait plaqué et plaqué avec ses griffes sans sortir aucun adversaire. Ses nouvelles tentacules n’avaient enrobé personne. Et, il avait mal lancé un coéquipier, visant porteur du ballon Bo-Levi Splitcha au centre d’un cage protectrice et frappant blitzeur Alegz Sing’kill’t’n sans lui blesser. C’était clair qu’il n’allait plus tolérer une telle situation.

Malheureusement, il avait raison. Il s’est trouvé face à face avec trois-quart Sangzou du ROUGE et Ork. Chose fascinante: Sangzou était – jusqu’en ce moment là – possiblement le joueur le plus inutile dans l’histoire de la Kasse Gueule. En vingt-quatre parties jouées – VINGT-QUATRE! – il n’avait jamais, jamais, jamais fait quoi que ça soit du bon. Il n’avait aucun points d’expérience. Même les Ultras du ROUGE et Ork chantaient:

Agneau! Agneau!
Sac-ri-fi-ciel!
Sangzou! Sangzou!
Ta vie a été belle

Des que le coup d’envoie est tombé a terre Kraken a plaqué Sangzou et il l’a mis à terre, mais encore une fois ses griffes n’ont rien accompli. Il a lâché un cri de rage … son dernier. Les orques ont encerclé Kraken et Sangzou, enragé lui-même, s’est levé et s’est jeté contre le Troll.

« Il a entendu l’appelle de Jeebus, dit N’hleg, nouveau converti à la religion de Ordinem Templaaris. Si je comprends bien, il va aider Jeebus à semer la patate bénie dans la terre sainte. Comme ça, il y aura les frites quand on mange les coeurs de nos ennemies. Honnêtement, je ne savait pas que Krakkie aimait autant l’agriculture. »

Malgré cette malheur et une brutalité qui n’a laissé que sept joueurs sur le terrain lors de la deuxième mi-temps, les Pirates ont failli égalisé. Lanceur vedette Oly la Buse, sans aucun appuie de ses co-équipiers, a plaqué blitzeur Mik Mangenain, qui a laissé tomber le ballon à côté de Bo-Levi Splitcha. Mais Oly n’avait pas fini … il a sauté sur le ballon et s’est esquivé. Avec le zone-d’en-but juste devant lui, il a mis le paquet une fois. Pour traverser la ligne et marquer, il a tenté une deuxième fois … et il s’est enfargé.

Méme face à cet échec, les Pirates n’avaient pas terminé de rendre la vie difficile pour les peaux-vertes. Splitcha est allé ramasser le ballon et a essayé une passe éclaire à Gobelin Wilfred Gorier. Mais il l’a raté et le ballon est tombé où un gobelin de l’équipe adversaire pouvait le reprendre. Il fallait esquiver d’un cage d’orques, mais c’est certainement plus facile quand on a deux têtes. Il a pris le ballon et, avec tous ses co-équipiers soit dans la fosse, soit à terre sous le surveillance des orques, le gobelin a lancé le ballon le plus loin possible pour éviter que les ROUGE et Ork marque encore. Mais Mangenain a réussi l’interception et un deuxième touché était inevitable.

Après la partie, Sangzou a célébré sa selection comme joueur plus valable. «J’avais dit au patron que j’étais prêt. Il m’a répondu qu’il n’était pas certain et que même s’il n’avait que onze joueurs disponible pour la partie, qu’il pensait me laisser sur le banc. Mais là, je lui ai donné mon salaire et c’a tout regelé. Et voilà … vous voyez à quoi je suis capable! »