Un dur match pour les Chasseurs leurs permet d’accéder à la finale
On s’attendait à ce que ça brasse et on a été servi. Les Chasseurs affrontaient ce mardi soir les Poilus en demi-finale de la Coupe Blanche. Même si on a vu le désastre se pointer le nez plusieurs fois – des deux côtés du terrain, ce sont finalement les Chasseurs qui se sont sauvés avec la victoire par la marque de 3 à 1. Comme les fans s’y attendaient, Château-d’Eau s’est aussi fait malaxer 4 sorties à 1, incluant un décès et deux blessures graves.
Le match a débuté par un botté très nerveux dans le camp des Poilus, nerveusement réceptionné par un Glouk Pelletier reculant avec nervosité en fond de terrain, appuyé de ses blitzers (très nerveux). S’ensuivit la traditionnelle échauffourée sur la ligne de mêlée qui envoya d’un seul trait les serviteurs Clysopompe (-AR) et Tête Fromagée (RIP) au banc des blessés, accompagnés de Moelle au banc des K.O. Soudainement, les Poilus étaient un peu moins nerveux. Des gradins, on a senti le coach Angus hésiter entre un échec avant soutenu ou une défense d’attrition – aucune des deux solutions ne lui semblant probante en désavantage numérique de trois joueurs – puis on le vit mouliner son bâton en direction des Poilus, le signal convenu avec le capitaine Holstein pour une offensive à outrance. La machine des Chasseurs se mit prestement en marche et ni les échecs répétés, relancés et échoués, ni les Poilus vivotant violemment entre le hargneux et le pathétique, ni l’appétence des vampires n’empêcha le comte Braford d’engranger le premier touché du match. Vidée en énergie, vidée en relances et vidée en joueurs, la formation vampire terminait son premier engagement avec seulement cinq joueurs sur le terrain… et ce scénario allait se répéter plusieurs fois au cours du match.
Dans les gradins, la foule jubilait, témoin d’un excellent match de demi-finale à la hauteur de leurs espérances. Puis une mauvaise nouvelle frappa le comte Angus, aucun joueur du banc des K.O. n’était disposé à revenir au jeu. À 7 contre 11, la petite défensive prit place face au raz-de-marée vert qu’elle ne put contenir. Un K.O. supplémentaire et un échec de Romagnola à s’esquiver l’étirant jusqu’à éclatement, elle permis à Split Hubert de se faufiler in extremis avec le ballon jusqu’à la ligne des buts.
1-1 fin de la première mi-temps.
La seconde mi-temps débuta avec une autre mauvaise nouvelle pour le comte Angus, un seul joueur du banc des K.O. était disposé à revenir au jeu. Le coach, ignorant tous les événements malheureux possibles lors d’un coup d’envoi, installa la totalité de son offensive sur le flanc droit des Poilus. La foule récompensa ce choix hardi par une invasion du terrain qui terrassa impitoyablement le flanc gauche des Poilus tout en laissant totalement intact le flanc droit. Quoi qu’il en soit, même un petit coup de pouce reste un coup de pouce et l’attaque vampire fut, par la force des choses (vertes) beaucoup trop courte avec un touché-éclair du comte Holstein. 2-1 Chasseurs.
Enfin reposés, tous les joueurs du banc de K.O. des Chasseurs (sauf un) reprirent leur place sur le jeu – ce qui n’empêcha pas certains assignés à la ligne de mêlée d’y retourner presto. Sa formation à nouveau bien entamée, le comte Angus opta encore une fois pour l’offensive à outrance, appliquant de la pression sur les Poilus avant qu’ils ne se regroupent. Dans leur hâte à se démerder, ceux-ci échappèrent un jeu et les deux équipes se disputèrent la possession du ballon comme ils l’avaient fait depuis le début du match – à grands coups d’échecs honteux. De fil en aiguille, le serviteur Palette se retrouva le seul représentant de son espèce sur le jeu et choisit sagement de ne plus risquer de se relever du reste du match. À seulement cinq joueurs sur le terrain, Sapajou parvint à s’emparer du ballon et entama une série d’esquives qui le porta à la ligne des buts. 3 – 1 Chasseurs.
Il ne restait plus aux Chasseurs qu’à absorber les dernières baffes du match et, faute de serviteurs, le comte Braford se présenta sur la ligne de mêlée accompagné de Moelle et Palette. Les deux serviteurs mordirent la poussière mais Braford repoussa l’attaque du Troll-Tank MK2 soutenu par quatre joueurs des Poilus avant de terrasser l’orque noir Krip Furet profitant pourtant des mêmes soutiens. Si le bougre est aussi en forme au prochain match, la finale va être enlevante !