« Les Magnifiques s’défilent »
Les Magnifiques, c’t’un capitaine aidant
Et aussi des joueurs de bon aloi
Et les joueurs y z’ont aussi des mamans
Et les joueurs y z’ont aussi des papas
Ce sont leurs parents.
On pourrait même dire éhontément
qu’le principe existe depuis tout l’temps.
Chez l’Aspartant, y a des humains.
Un ogre et des trois-quarts vilains
Et plein de blitzeurs baise-mains.
À l’Astrodome, y a des r’ceveurs très lents
Et quand les poules y z’ont des dents
Y a un ballon lancé au gré du vent.
Et pourtant un jour,
Quelqu’un ma confié
Une histoire que j’vais vous raconter.
Y était donc une fois
Les Magnifiques et leurs mamans et leurs papas
Mais y avait aussi l’Aspartant.
Les Magnifiques voyaient leurs parents
Mais l’Aspartant commençait à s’ennuyer
Y aurait bien voulu s’amouracher
D’un beau ballon orange
Là-bas dans le Lounge.
Et les Magnifiques y z’avaient des points
Mais incapables d’en gagner tout plein
L’Aspartant dit une chose débile
Il dit : « Les Magnifiques s’défilent »
L’Aspartant pensa être bien paré
Leurs joueurs s’pensèrent bien gonflés
Leurs têtes enflées sous leurs casques mal enfilés
Et quand les Magnifiques s’mirent à souffler
L’Aspartant finit par tomber.
Et l’chien jappant bien gros
S’sauva comme un p’tit chiot.
Et oui, quand on compile
Tout ça parc’que l’Aspartant
Avait dit un boniment :
« Les Magnifiques s’défilent »
C’est qu’ils sont poètes c’est petites bêtes! Ils ont une bien belle plume!