Les Hipsters chancellent face au Fion
L’aura d’invincibilité qui planait sur les Hipsters s’est dissipée quelque peu ce vendredi alors qu’ils ont dû fortement jouer des poings pour parvenir à l’emporter 3 à 2 face aux Boukanniers.
Grosse ombre au tableau des verts et oranges, le décès de Putois Blagueur, le croupier incompétent refilé aux Hipsters par Hell’vis, le coach des Ravagers. Déjà bien amochée par la perte de Hérisson Gourmand, l’équipe hollywoodienne présente maintenant une formation complétée par deux journaliers des ligues mineures.
Le Fion sans jambes
Recevant le premier botté, les Boukanniers avaient fort confiance en leur receveur du jour, Biquette Aucul, qui était censé jouer de l’accélérateur afin d’ouvrir la marque. Mais celui-ci, pourtant dans une forme splendide, a manqué de jambes une fois arrivé tout près de la ligne des buts. «J’ai simplement eu un instant d’hésitation, a plaidé celui-ci. Je cherchais du regard une confirmation du coach pour m’assurer que je courrais dans la bonne direction». Heureusement, le ballon fut repris par Léon Létripeur qui s’empressa d’aller le porter dans la zone des buts. «Je n’étais pas plus certain que Biquette de la direction dans laquelle courir, dit-il. Puis, j’ai vu l’homme arbre enraciné au centre du terrain et j’ai conclu qu’il valait mieux m’en éloigner le plus possible». Lorsqu’un coéquipier lui fit remarquer qu’il avait, ce faisant, 50% de chances de courir dans la bonne direction, Léon réalisa à quel point il avait été chanceux de réussir un touché.
Renard Futé devra faire mieux
Cette victoire à l’arraché sème des doutes quand à la qualité générale du jeu des Hipsters lorsque leur capitaine est brouillon. À lui seul coupable de quatre turnovers, les jeux faciles des derniers matchs semblaient, hier soir, très laborieux. «Ça devrait être illégal de jouer en sentant aussi fort des orifices, se plaignit Renard. Et vous avez-vu l’affreux pelage des homme-bêtes? Seul un shampoing antipelliculaire volumisateur pour poils gras et abîmés parviendrait, peut-être, à leur redonner un peu de lustre. Oui, ça m’apparaît maintenant très clair, ces êtres manquent d’amour».