Les Clubbers en route vers la finale
Mardi soir est une soirée toujours très poche dans les bars de la HSC. Ce moment fut donc choisi pour présenter une soirée « Clubbers Night » contre le surprenant Komodo, le tout, bien sûr, dans le cadre des demi-finales de la Coupe Noire. 68.000 fans se sont présentés au Dance Floor (ndlr : exactement la même foule qu’au Pénitencier) sauf qu’ici, il y avait de la bière et des nachos plutôt que de la bouffe de cafétéria. Le Vert et Poils a sorti ses « moves » des grands soirs pour se sauver avec une victoire de 2-0 tout en se faisant casser 3 sorties à 1.
Tout a commencé par un botté dans le camp du Komodo et un ramassé de ballon raté du skink vedette Takal. Rien de grave parce que les Clubbers étaient bien imbriqués dans une masse brutale de saurus. Ce fut d’ailleurs, un peu l’histoire du match. Et hop que j’esquive ce gros kroxigor ! Et hop que j’esquive ce gros saurus ! Et hop que j’esquive ce petit skink (oui, on le sait, il n’y a que les Clubbers qui esquivent les skinks dans la Kasse Gueule)… et Go Clubbers Go ! La foule applaudit ! Les stroboscopes à fond à la caisse ! Les saurus roulent des yeux comme des rhinocéros affolés ! Le regard du kroxigor Tête de Noeud se perd dans la boule disco du Dance Floor. Le blitz-rat Ibanez en profite pour saquer le skink Takal. DJ Buddha pousse une version remixée de « It’s a Miracle » et le gobelin Schecter s’esquive au-travers d’un mur pour récupérer le ballon au milieu d’une masse mouvante digne des plus gros partys du Dance Floor. Le beat assourdissant s’essouffle, les lumières se rallument. 1-0 Clubbers.
Et on repart un nouveau mix ! Rinse, Wash, Repeat ! 2-0 Clubbers. Les lumières se rallument et on fait le décompte des troupes. Il manque à l’appel le gobelin Samsung, décédé d’une overdose de saurus. Roger Jr., le premier choix au repêchage VI manquera le prochain match, de même que le formidable petit Walden, un gobelin chouchou de DJ Buddha. Ouch ! Voilà qui aura des répercussions majeures lors du match de finale.
Tout bon party doit avoir une fin mais il reste quand même une pleine mi-temps à jouer et quelques gobelins à sauver ! Dans un dernier élan, autant les Clubbers que le Komodo passent près de mettre un touché, mais une autre sorte de magie est à l’oeuvre. DJ Buddha prépare son mix de sortie et pousse « Do you really want to hurt me ? ». Les Clubbers ne cherchent plus réellement à s’esquiver. Le Komodo ne cherche plus réellement à casser du rat. DJ Buddha a tamisé les lumières et donné le GO pour son feu d’artifice final, une belle grosse boule de feu qui, telle une vague de son générée par un gigantesque subwoofer, foudroie un groupe de skinks. Le souffle coupé, le skink Takal est transporté au banc des blessés. La foule applaudit fiévreusement la performance avant d’envahir joyeusement le terrain pour profiter des derniers beats de DJ Buddha et des joueurs restés sur le Dance Floor.