Dans les souliers d’un elfe de ligne
Afin de mieux comprendre les rudiments du métier, notre journaliste s’est glissé dans les souliers d’un elfe de ligne en compagnie de Lapin Fuyant, le temps d’un entraînement. Regard sur un métier difficile.
1. L’entraînement
«Le lundi c’est off. Le mardi c’est la coordination oeil-ballon où celui-ci est remplacé par un précieux oeuf de phoenix… celui qui le casse paye la facture. Le mercredi est la journée minable où on se fait tous individuellement maltraiter par un ogre aux poings enveloppés de mousse afin de développer notre résistance physique et mentale. Le jeudi on travaille la finition et la précision de nos coups sur des prisonniers de guerre gobelins. Le vendredi on travaille la réaction et la vivacité en lâchant sur le terrain plusieurs taureaux en furie de manière à simuler un match contre les équipes du chaos».
2. L’aspect mental
«Pour un elfe de ligne, la tolérance d’erreur est de zéro… même pas minime, elle est de zéro. La concentration doit être à 100% et l’elfe de ligne doit être très fort dans sa tête. Il subit beaucoup de critiques; il se fait pousser, bousculer, invectiver et frapper… c’est très, très dur sur la confiance en soi. Aussi, beaucoup d’adversaires nous abordent en insultant nos mamans… c’est très demandant psychologiquement.
3. L’art du foul
«Si tu survis à ce coup-là je te paye le dîner» a commencé par me dire à la blague Lapin Fuyant. «Les fouleurs visent en premier le bas du corps puis la tête. Seulement lorsqu’aucune autre cible n’est présente qu’ils vont viser le milieu du corps. Le plus dur est de protéger la tête. Un bon elfe de ligne va résister à 90% des coups au bas du corps. Pour savoir d’où le coup va venir, le plus important c’est d’ouvrir l’oeil. Ensuite, on protège nos parties les plus fragiles… puis finalement, il faut que la chance soit avec nous».