Commotions cérébrales: un phénomène
Jouer au Blood Bowl après une commotion cérébrale est «très, très dangereux», selon l’apothicaire Serpent Biotique, qui suit les joueurs des Hipsters depuis quelques temps.
« Il y a une épidémie silencieuse. Il faut absolument dire à nos joueurs qu’à chaque fois qu’ils voient des petites fées partout, le coach en double ou le terrain de jeu qui devient aux couleurs de l’arc-en-ciel, il faut qu’ils soient retirés du jeu », a-t-il expliqué au cours d’une entrevue au Sun Times.
Au cours de sa pratique, l’apothicaire a eu à faire face à plusieurs cas où des malheureux joueurs ont eu un coma prolongé. Il a rappelé le cas du receveur Biche Effrayée dont le crâne a été fracassé dans un match contre les Dégelées et qui peine encore à se tenir debout… de même que le cas d’un célèbre ogre joueur de blood bowl qui serait dans un coma éveillé prolongé sans même qu’un coup lui ait été porté à la tête.
« On rencontre à notre clinique des joueurs qui ont des effets cumulés de commotions cérébrales survenues lors de face-à-face avec des minotaures, des momies, des ogres, et même des gros rats géants très méchants. C’est à profusion», a-t-il ajouté.
« Les équipes de blood bowl sont très sensibles aux commotions et on constate que les période de temps avant de retourner au jeu sont de plus en plus longues. Les athlètes aiment généralement mieux procrastiner dans les traitements que d’être réaffecté face à une momie sur la ligne de mêlée. »
Casque sans effet
Par ailleurs, le port du casque ne semble pas protéger contre une commotion cérébrale. « Le casque est supposé protéger le crâne, mais lorsqu’un minotaure vous charge à coups de cornes en pleine poire, il y a de fortes chances que cette protection soit fracturée lors de l’impact », a-t-il indiqué.
Il s’inquiète aussi de la pratique du blood bowl chez les enfants de niveau primaire à l’école. « À se fracasser casque à casque dès le primaire, alors que le cerveau est en plein développement, ça fait vraiment des dommages importants. C’est moins inquiétant dans le cas des joueurs professionnels puisque leur cerveau a, de toutes manières, rarement eu la chance de s’être développé ».
