Interview de Souriceau Investigateur avec Renard Futé des Hipsters
(L’Interview prend place après la victoire des Hipsters, à mi-chemin entre le terrain et le vestiaire des joueurs).
Souriceau (S) : Bonjour Renard, merci de m’accorder un peu de votre temps. C’était un grand match que vous avez joué contre les Boukanniers ce soir.
Renard (R ) : Merci Souriceau. Nous savions que ça allait être une grosse bataille sur le champ d’honneur. Les deux équipes voulaient l’emporter et le match a simplement été décidé par celle qui le voulait le plus.
S : C’est un honneur de vous avoir ici, aujourd’hui, Renard. Je sais que tout le monde est impatient de vous entendre parler de vos deux incroyables touchés, mais j’aimerais un peu plus de mise en scène. Les Boukanniers ont commencé le match très agressivement en envoyant Mu-muse se frotter directement au Perchoir.
R : Ouais. C’était courageux mais insouciant. Nous voulions donner le ton dès les débuts du match en lançant le message à leur grosse brute que c’est nous qui étions les plus forts. L’occasion nous a été servie sur un plateau d’argent.
S : Intéressant. La déconfiture de Mu-muse vous a ensuite permis de passer à l’attaque alors que vous étiez pourtant en défense.
R : C’est ce qu’on a toujours fait de mieux. La meilleure défense est l’attaque.
S : Impressionnant. Mais passer à l’attaque est toujours très risqué. Que vous est-il passé à l’esprit quand vous avez vu Frank Les Boulons mettre K.O. Loup Solitaire ?
R : Je me suis dit qu’il valait mieux mettre la pédale au plancher pour obtenir un touché dans le plus bref délai possible afin de lui offrir la chance de revenir au jeu. Loup est un battant et il avait ses yeux sur Léon. Je crois qu’il était un peu furieux que Léon ne soit pas venu un peu plus rapidement à lui. Frank s’en est mêlé pendant que Loup ne s’y attendait pas. Je peux vous assurer qu’il n’avait pas de jolis mots pour Frank à la pause de mi-temps.
S : Et ça a mené à votre spectaculaire premier touché du match !
R : En effet. On commençait à manquer d’espace pour manoeuvrer et l’équipe se trouvait dans une situation physiquement très dangereuse avec tout le monde engagé dans un corps à corps qu’il nous était impossible de gagner. Je savais qu’ils allaient continuer à me garocher des corps dans le chemin pour me ralentir. À ce point, c’était soit sauter sur le porteur de ballon et risquer de se planter ou leur laisser la mi-temps complète pour aller compter sans réelle opposition. J’ai peut-être été un peu égoïste, mais nous avions besoin de ce premier point.
S : Et ce jeu extrêmement spectaculaire a semblé scier les jambes des Boukanniers.
R : Je suis d’accord, après, ils n’ont plus semblé les mêmes. Même l’incapacité de Loup à revenir au jeu ne leur a pas remonté le moral.
S : Et que dire de l’émeute qui a suivi ?
R : Là-dessus, je dois dire que je suis d’accord avec la décision de l’arbitre d’avancer le cadran et de réduire le temps de jeu des Boukanniers. C’était très responsable de sa part. Ça nous a permis de passer le reste de la mi-temps à calmement étouffer le jeu des fiontois afin de limiter nos pertes… et de commencer la seconde mi-temps en de bonnes dispositions.
S : Heureusement, Loup est revenu au jeu.
R : Un bon sandwich à la luzerne, ça remet toujours d’aplomb.
S : Quel était votre plan de jeu en recevant le botté à la seconde mi-temps ?
R : Enfoncer le clou dans le cercueil avec un touché très rapide.
S : Les fans étaient sur le bout de leur siège à ce moment. Durant les deux tours menant à ce touché, comment vos coéquipiers vous ont-ils aidés ?
R : Castor magique fut monumental pour ouvrir un chemin à lui tout seul. De plus, on savait que Frank et Léon allaient être des plaies – Poncho et Termite ont été excellents à les retenir. Mais honnêtement, ce sont les Boukanniers qui ont fait le gros du travail en bottant le ballon dans la foule. Ça a beaucoup simplifié notre jeu. Le reste était un touché elfe tout ce qu’il y a de plus « standard ».
S : À ce moment, les Boukanniers avaient déjà la tête dans les vacances.
R : Et ça se ressentait sur le jeu. Ils ont bien tenté une offensive pour sauver les meubles, mais le coeur n’y était plus, ce qui a permis à Grillon d’engranger un dernier touché.
S : Merci encore d’avoir pris le temps de nous parler… et la meilleure des chances dans votre future retraite.
R : Merci Souriceau !