Les Démons volent un match nul face aux Clubbers
Ce lundi soir, les Clubbers affrontaient les Démons pour une seconde fois cette saison – le premier match s’était soldé par une défaite pour la formation vert et poils. Ce nouvel affrontement extrêmement intéressant s’est terminé par un match nul de 1-1 accompagné d’un blanchissage des Clubbers 3 sorties à 0.
À la suite de notre article précédent (ndlr : Les Clubbers : une équipe à deux faces), on a senti une certaine volonté de la part de la formation des bas fonds à travailler sur ses points faibles. Certes, l’offensive est encore extrêmement désorganisée (et on a hâte que DJ Buddha trouve le moyen d’exploiter efficacement les forces (!?) des Clubbers à l’attaque), mais le jeu défensif a été relativement impeccable avec, en prime, un ballon volé aux mains des Démons.
Si les Clubbers avaient su montrer des dents durant leur propre engagement, le match se serait soldé 2 à 0. Au lieu de ça, on a eu droit à un amoncellement de rats et de gobelins au coeur d’une mêlée générale inextricable, dans l’ombre des gigantesques momies des Démons. DJ Buddha devra revoir son plan de jeu car un gobelin n’est définitivement pas un Vampire ou un Saurus (en fait, il est généralement reconnu que c’est bien meilleur !). De même, un rat, quoique tout aussi poilu, n’est certes pas un nain non plus.
N’empêche, les Clubbers furent ainsi obligés par la force des choses (et on assure que les « choses » sont très fortes), durant leur propre engagement, à jouer le seul style de jeu dont ils sont particulièrement adeptes : tenter au mieux de se sauver les fesses (en possession du ballon, idéalement). Ils y réussissaient extrêmement bien jusqu’à ce que le blitzeur Will Smith vienne y mettre son grain de sel dans les dernières secondes du jeu. Un blocage lui ouvrant la porte à une esquive impossible réussie, Smith réalisa un blitz improbable qui fit faire deux rebonds extrêmement avantageux au ballon. La goule Luchador prit le relais avec deux esquives incluant un ramassé de ballon (quand même sous la surveillance de la vermine Gibson) et alla compter le touché égalisateur.
À ça on dit « bouh ! » car pour une fois, hier soir, les Clubbers méritaient un peu mieux !