Les Chasseurs surprennent les Franciscains

Château-d’Eau – 4 de 5

chasseursIl y a de ces matchs qui représentent une croisée des chemins; une direction menant vers le sommet et l’autre dans le caniveau. Les Chasseurs avaient un duel à cette intersection contre les Franciscains, ce vendredi, et ils n’ont pas raté leur coup en le remportant 2 à 0.

On reproche souvent aux troupiers du comte Angus de ne pas avoir « l’instinct du tueur » et cette perception ne sera pas changée avec un gros zéro sorties de chaque côté. De souvenir, il nous semble que c’est une marque historique.

Le premier duel d’importance majeure de la saison

On le répète souvent, la volatilité lors des six premiers matchs d’une équipe est extrême et autant les Chasseurs que les Franciscains trainaient une épée de Damoclès au-dessus de leur tête constituée d’une modeste récolte en points et d’un (beaucoup trop) lourd pourcentage. On peut donc l’affirmer ainsi : Château-d’Eau a évité de se retrouver dans la cave en s’emparant de la tête du classement général. C’est aussi radical que ça.

« C’était un test majeur à passer, a déclaré le comte Angus, entraîneur des Chasseurs. Les Franciscains sont l’une de équipes qu’il nous est naturellement le plus difficile à affronter et de les rencontrer à ce premier moment décisif était un pari très risqué. Ce succès va nous permettre de démarrer notre vraie saison avec le vent dans le dos plutôt que dans la face. »

« Après la guigne des premiers matchs, on voit enfin la lumière ou bout de la grotte, a déclaré le comte Holstein. Il y a encore beaucoup de matchs à disputer et nous gagnons en confiance. »

Attaques et contre-attaques

Autant les joueurs de Château-D’Eau que ceux de Limoilou semblaient être au courant de ce qui était en jeu et les fans ont eu droit à un match magistral. Chaque attaque des Franciscains faisait mouche et déstabilisait, mais à chaque fois les Chasseurs trouvaient le moyen de rétablir leur situation.

« Je savais que les Franciscains allaient tout le temps revenir sur notre ballon, a indiqué le comte Longhorn. Je ne savais simplement pas s’ils allaient être en mesure de le saisir ou si mes coéquipiers réalisaient bien le pétrin perpétuel dans lequel je me trouvais. »

Et l’entraîneur Angus de conclure : « Je suppose que l’on peut être fier de sa prestation quand le coach adverse vient te demander si tu as des Advils après un match. »

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