Les Clubbers : une équipe à deux faces

Ce week-end, les Clubbers y sont allés d’une série de deux matchs, affichant lors de chacun un visage très différent ! Le premier fut une solide dégelée de 4 à 1 face aux Corleone, incluant un massacre de 5 sorties à 1 à la faveur des elfes. Le second fut une victoire de 2 à 1 sur les solides Plaies, incluant un demi massacre de 4 à 2 à la faveur des morts-vivants. Pourquoi l’équipe s’est-elle écrasée face aux Corleone avant de résister face aux Plaies ? Voici notre analyse !

Une offensive désorganisée

Sur papier, les statistiques sont très jolies avec 1.60 touchés réalisés par match pour chaque touché accordé. La réalité est que les rats ont l’air franchement perdus sur le jeu alors que les gobelins ne savent pas où donner de la (les) tête(s). Les tentatives de jeux avortent généralement au moment exact où ils vont réussir et même lorsque les Clubbers profitent d’un avantage numérique marqué, une poignée d’adversaires est souvent suffisante pour sérieusement leur nuire. L’équipe écope constamment sa barque pour ne pas qu’elle coule, sans efficacité ni coordination. En fait, les Clubbers ne sont même pas une équipe.

De massacre en massacre

Avec des moyennes 3.20 sorties causées et 3.47 sorties absorbées par match, les Clubbers ne sont certainement pas ennuyants à regarder jouer ! Après avoir dominé les costauds Meanmachines par 5 sorties à 1, ils se sont fait dézinguer 5 sorties à 1 face aux timides Corleone, une équipe habituée à une sortie par match. Ceux qui seraient portés à penser que le rendement des Clubbers va en fonction de ces statistiques ont tord, il n’y a étrangement pas de lien de cause à effet. Par contre, on a pu remarquer que lorsqu’une bonne part de l’équipe se fait violemment éjecter du terrain en une très courte séquence de jeu, le rendement tend à subitement s’effondrer. Cette situation de jeu rare est relativement courante dans la vie des Clubbers.

Morg’n Thorg est-il la clef de la réussite ?

Ibanez est certes un rat très mignon avec son pelage bien brossé et sa petite truffe rose humide. N’empêche, la vermine de choc – le meilleur joueur des Clubbers – était présente dans la débâcle face aux Corleone et absente lors du gain contre les Plaies alors que la vedette Morg’n Thorg était respectivement absente et présente lors des deux mêmes rencontres. De fait, on peut pousser plus loin ce raisonnement pour affirmer que les Clubbers ont remporté chacun de leurs matchs lorsque ce gros joueur était présent sur le terrain. Morg’n Thorg serait-il le facteur le plus important dans le rendement des Clubbers ? Est-ce que les joueurs réguliers de l’équipe n’auraient aucun poids dans la destinée des Clubbers ?  Nous pensons que ce serait le cas !

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