Kasse Gueule : «Ça frappe quasiment pour tuer»
Bulac, l’ex-goule des Annihilateurs de Murdochville comprend trop bien ce que Crazy Phill Khorne’leon a pu vivre dernièrement à la suite de sa commotion cérébrale.
L’attaquant de puissance des Ravagers de Las Vegas, plutôt effacé au dernier match contre les Faucons, a raconté cette semaine au quotidien Las Vegas Entertainment qu’il est devenu moins robuste à son retour au jeu, et surtout plus enclin à rester loin des limites du terrain pour éviter les mauvais coups. On a évidemment sévèrement critiqué son manque « d’ardeur » au jeu.
« La peur est constante, a confié Bulac hier. Quand tu vois Bruce le Tout Puissant arriver à pleine vitesse et que tu ressens encore des maux de tête, tu te demandes si ça sera celle-là qui va te mettre à terre pour de bon. Aujourd’hui, ça frappe quasiment pour tuer dans la Kasse Gueule. »
CULTURE « MACHO »
On demande à Crazy Phill de se lancer tête la première lorsqu’il court avec le ballon. On exige de Dean Beating qu’il continue à jeter les gants et à frapper l’adversaire sans relâche. Ils sont évidemment payés grassement pour le faire et connaissent le rôle qu’on leur confie. Mais il est plutôt rare de voir un joueur de blood bowl encore actif révéler, à mots couverts, être plus craintif après une commotion cérébrale. La culture « macho » du blood bowl ne le permet pas.
« JE ME SENS BEAUCOUP MIEUX »
De son côté, après avoir mis fin à sa carrière avec les Annihilateurs de Murdochville, la goule Bulac a joué brièvement pour les Oiselets de Senneterre où une autre commotion l’a mis knock-out pour de bon. Elle a pris sa retraite définitive la saison dernière à seulement 25 ans.
« J’aimerais savoir si toutes les séquelles m’ont quitté. L’autre jour, ma petite fille m’est tombée sur le visage. Je n’ai pas filé de la journée. Mais je me sens beaucoup mieux en ce moment qu’à l’époque où je jouais pour Murdochville. »
Aujourd’hui, Bulac est entraîneur-chef des Zombiminis du Collège Vlad III l’Empaleur, dans la ligue midget AAA.
MANQUE DE POT POUR UN JEUNE DU FION
Pec Mou, premier choix des Boukanniers du Fion à l’été 2014, a été mis sur la touche de manière préventive par les Formidables du Kons en raison d’une fracture au tibia subie lors d’un match simulé à l’entraînement. Le lendemain, l’apothicaire a remarqué qu’il s’était aussi disloqué l’épaule et fracturé le pouce. À moins d’une catastrophe, il sera du prochain match de son équipe.