Hipsters : vivre ou mourir avec panache

Après une première mi-temps comportant son lot d’erreurs d’exécution et un pointage de 1 à 1, les verts et oranges se sont affirmés en marquant trois touchés sans riposte, ce qui en dit long autant sur les malheurs des Ravagers que sur l’opportunisme des Hipsters.

Une grosse lacune bien masquée

Mais la victoire d’hier a démontré encore une fois le flagrant manque d’agressivité de la formation hollywoodienne. Les Ravagers ont violenté à souhait sans réelle riposte. Heureusement, Las Vegas a manqué de finition en ne profitant que d’un maigre avantage de 2 à 1 au chapitre des sorties.

Hell’vis obtient une victoire par K.O. en trois rounds

Le premier botté n’était pas encore retombé que le coach des Hipsters, Taureau Amiral, se ruait tête baissée sur Hell’vis, le renversant sur le coup. Ce fut son seul succès du match. Furieux de s’être fait prendre par surprise, le King de Las Vegas n’a eu besoin que de trois rounds pour sortir par K.O. son homologue. Ceci lui a ensuite laissé beaucoup de temps libre pour vainement passer le reste de sa rage sur Le Perchoir, l’homme-arbre hollywoodien.

David Hasaloft, l’Artiste de la tronçonneuse

Après avoir passé le quart de la première mi-temps à (re)lire le manuel d’instruction de son KOUP-KOUP 3000, Hasaloft s’est enfin senti prêt à faire acte de présence sur le terrain. Dans un plan concerté, la moitié de l’équipe s’est mise à la tâche de renverser Big Stack Bully le minotaure et de le retenir le temps que le BOTCHMAN démarre son moteur. Quelques secondes plus tard, la bête se faisait tronçonner un oeil dans ce qui allait s’avérer la seule sortie à déclarer du côté des Hipsters. Plusieurs s’étonnent encore qu’une blessure de cette précision ait pu être faite avec un engin aussi grossier. Est-ce une incroyable démonstration d’habileté ? La rumeur court qu’Hasaloft visait plutôt le bas du corps.