Les neuf vies du snotling
Chaque fois qu’on le croit mort, il revient nous hanter. Pourquoi le Buzz utilise-t-il encore des snotlings en 2018 ?
Quand l’ogre Farlouche a dû commencer à faire parvenir un ballon par saison dans la zone des buts, il a été surpris d’apprendre qu’il fallait que le ballon soit tenu par un joueur.
« Les a’bit’es n’acceptent pas un ballon seul sous p’étexte qu’il n’est pas sécu’isé, dit-il. Ils insistent pou’ que les touchés soient comptés pa’ snotling ou pa’ og’e. »
Farlouche a donc fait ce que tout le monde fait en 2018 : il a demandé de l’aide sur Facebook.
Les Snotlings
Qui utilise encore des snotlings en 2018 ? Selon une récente analyse du magazine SnotNgo :
- Dans le monde, on retrouve quelque 46 milliards de snotlings toujours en service.
- Chez le Buzz, environ 75% des touchés sont réalisés par des snotlings.
Toujours selon SnotNgo, le snotling est la coquerelle du Buzz. Le coach et le personnel de soutien les trouvent mignons et attachants, et il est capable de survivre – et même de prospérer – dans l’environnement hostile de la Kasse Gueule. Il y a quelque chose de rassurant quand on observe un snotling courir sur le terrain.
Et puis, l’ogre Farlouche a-t-il réussi à compter son touché ?
Après ses recherches sur Facebook, il a finalement découvert le site snotfax.com, qui offre d’envoyer un snotling numérisé à n’importe quel endroit dans le monde.
« C’est assez simple. Quelques heu’es plus ta’d, tu ‘eçois un cou’iel de confi’mation. »
Quatre jours après avoir envoyé son snotling, les arbitres l’ont informé qu’aucun touché n’avait été ajouté à sa fiche. Trois jours plus tard, il s’est donc rendu dans la zone des buts avec le ballon en mains.
La leçon que Farlouche a tiré de son expérience : « C’est plus ‘apide de compter le touché soi-même. »
