Premier match «médiocre» pour les Hipsters

hipstersParfois, il y a de ces vérités qui font mal. Comme celle-ci, lancée par le capitaine Renard Futé après le match des Hipsters, mercredi soir dans les égouts de New-York: «C’est dur de gagner si on ne marque pas.»

En effet.

Un très grand sage elfique a déjà laissé entendre que le blood bowl est un sport simple: il faut s’assurer d’empêcher l’adversaire de marquer pendant que l’on marque nous-même des touchés. Cette niaiserie d’une sagesse profonde met le doigt sur la vérité; à la suite du match de mercredi, les Hipsters ont eut ce qu’ils méritaient, un match nul par un pointage de 1 à 1.

«Ça aurait été bien de pouvoir gagner ce match, a avoué Glouton Grognon, le seul à pouvoir bomber un peu le torse chez les Hipsters avec un touché… mais mon travail consiste habituellement à botter des ballons, pas à le porter dans la zone des buts.» Glouton refuse de blâmer ses coéquipiers pour la panne offensive de mercredi – «Tout ce qui m’importe, c’est que les gars jouent bien en défense», mais force est d’admettre que les gros canons de l’équipe n’ont fait aucun bruit.

Des noms? On pourrait commencer par Loup Solitaire, auteur d’un revirement sur un jeu facile et qui a passé la majeure partie du match dans le box des K.O. Il y a aussi le capitaine Renard Futé, qui en a arraché sur d’autres jeux faciles et qui a rejoint durant un trop long moment son coéquipier. Ajoutons à cette liste Grillon Sauteur et Corneille Déplumée, tous deux blessés par un rat-ogre particulièrement en forme dès les deux premiers assauts du jeu. Il est aussi probablement inutile d’insister sur la faible tenue de LaTruffe Atomique, qui s’est admirablement sorti lui-même du jeu sur une autre séquence pourtant facile.

L’excellente fiche du club depuis le début de la saison permet toutefois à l’entraîneur de dresser un bilan de match mitigé. «On a travaillé fort et toujours en désavantage numérique. De plus, ça n’est pas évident de bien jouer lorsque les deux-tiers de la masse salariale de l’équipe est sur la touche. Aussi, je n’ai pas encore les chiffres précis, mais notre dernier décompte porte à 6 turnovers (double 1) lors de moments critiques… il nous fut impossible de conserver un plan de jeu coordonné et efficace dans ces conditions. De manière générale, j’ai été abandonné par mes joueurs.»

LE COACH DES RATS PAS EN RESTES

L’entraîneur des Hipsters aura beau parler de malchances mais il ne peut ignorer que les elfes sont passé à deux doigts d’une solide rincée. L’ennui est que le Ninja a lui-même éprouvé des ratés phénoménaux. Du rat-ogre jouant la prima-donna fin seul dans son secteur du terrain jusqu’au joueur étoile Hakflem Pointu auteur de revirements douteux, tous y ont mis de l’huile de coude pour empoisonner la vie de leur entraineur.

«J’évalue que le coach du Ninja a subi un lot tout aussi exceptionnel que le nôtre de turnovers (double 1), a sympathisé le coach des Hipsters. Je crois que je vais le contacter pour lui payer quelques tournées de ratburgers d’après-match.»

Au moins, la foule semble avoir eu du plaisir, prenant une part active au match en lynchant l’arbitre (double 1).

Irrité par la faible performance des rongeurs, et malgré une foule très nombreuse et ravie, le propriétaire des égouts de New-York en a profité pour couper la paye du Ninja à qui il a remis le strict minimum syndical (1).

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Ajoutons à cela Le Perchoir qui a prit racine dans un moment critique. Ou Flux, un coureur skaven, qui avait le champs libre pour marquer, mais il a échappé la balle dans la foule. J’ai rarement vu autant de « 1 »