DJ Buddha cherche son mojo

Dans une vaillante tentative de hara-kiri, les Clubbers affrontaient hier soir les Rangers lors d’un double bowl. Le pointage final de 3-3 n’est pas très représentatif de la rencontre alors qu’on a assisté à une autre performance sans hargne du Vert et Poils qui s’est même laissé démonter 2-0 sur les sorties.

« Je cherche mon mojo, a déclaré le coach DJ Buddha. Ça me prend du mojo pour coacher les Clubbers. J’ai le mojo à terre. »

Lors de la première mi-temps, les Clubbers à la réception du ballon avaient des allures de rats en cage. Sans leur pilier Hammer le troll (bûché par l’homme-arbre Sucré) et en désavantage numérique, ils avaient nul endroit où se réfugier devant un raz-de-marée elfique qui les saucissonnaient comme des collants (verts) trop serrés. Dans ces circonstances, protéger un ballon était périlleux alors on ne parle même pas de deux ! Le Rose et Vert est allé compter alors que le Vert et Poils en faisait de même de son côté… honnêtement, on ne sait vraiment pas trop comment compte-tenu de ce qui se passait sur le jeu, mais il semblerait que ça ait fonctionné !

Profitant d’une courte récréation avant la fin de la mi-temps, les Rangers en mirent un de plus dans les buts, dans la plus grande tradition nimportawak elfique.

La seconde mi-temps débuta par un botté dans la Lorette qui s’empressa de plus ou moins ignorer le(s) ballons(s) au profit d’une séquence de battage de fesses poilues. Plus tard, une tentative de ramassé raté (et sans couverture !) ouvrit la porte à un lancer de gobelin qui aurait réussi à surprendre la défensive elfe si ça n’avait été d’un trop fort vent de face. L’échauffourée passa du rose au vert au poils et franchement, on n’a pas trop saisi comment, mais il semblerait que les Clubbers réussirent à compter un autre touché.

« À ce moment du match, j’avais abandonné ma recherche de mojo, a expliqué DJ Buddha. Par contre, j’avais trouvé un joli banjo. Je ne me rappelle plus très bien, mais je crois que Flint a fini par se le prendre sur la tête. »

Les Rangers en possession de l’autre ballon glandèrent quelque part dans la Haute-Saint-Charles ce qui permis à Kawaï, le gobelin lutteur, de se mesurer mano-à-mano à un receveur elfe aux pecs mous (force 2, YEAHHHHH!!!) bien à l’abris au milieu de ses potes. Mais si Kawaï brilla par ses esquives, il s’écrapoutissa sur le plaqué. 3-2 Rangers.

Il ne restait plus qu’à exécuter le (traditionnel lancer de) gobelin. Heureusement, la canisse eut pitié du Vert et Poils en explosant violemment un des ballons vers la foule et le gobelin Schecter hérita, de facto, du titre de buffet chinois. C’était sans compter sur Hammer le troll qui retint son appétit et lança sans retenue le gobelin heureux de ne pas avoir été retenu. Le stress de l’atterrissage passé vit Schecter traverser une ligne défensive elfique en jurant qu’on ne le reprendrait pas une deuxième fois à faire des chinoiseries du genre.

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Le buffet chinois hérita même de deux joueurs le plus valable suite à son exploit!